LA NOTE DE LA JAGGS TEAM :
GLOBALE
COSTUMES
Bob Marley, vous connaissez ?
Promis, nous n’avons abusé d’aucune substance !
Si on vous pose la question, c’est qu’on a réalisé que, finalement, on ne savait pas grand-chose sur le chanteur de reggae le plus célèbre de l’histoire. Et qu’il était grand temps de voir Bob Marley au cinéma !
Voilà un biopic malin et émouvant pour combler nos lacunes et faire résonner autrement ses tubes planétaires.
It’s a rebel music.
Reinaldo Marcus Green filme la Jamaïque au bord de la guerre civile
Pour raconter Bob Marley, le réalisateur de La Méthode Williams (King Richard) a décidé de se concentrer sur une période bien précise : 1976-1978. Un contexte de tensions, de violences et de peur.
C’est le climat dans lequel jouent Bob Marley and the Wailers en Jamaïque. Celui qui va voir naître un album mythique : “Exodus”.
Un choix très malin selon nous. Certes, il y a beaucoup de choses à dire sur ce personnage célèbre, mais inutile de vouloir tout montrer. Un récit court et habile peut suffire à nous transmettre l’essentiel. Ce qui est le cas ici !
Cela n’empêche pas Reinaldo Marcus Green de distiller adroitement quelques flashbacks, histoire de nous permettre de nous repérer et d’enrichir son récit, comme ses personnages.



Focus sur l'authenticité pour cette production hollywoodienne et familiale
“We were making a Hollywood movie, but Bob is not a Hollywood person”.
Ziggy Marley, le fils du chanteur, résume parfaitement le défi que représente la réalisation de ce long métrage.
L’artiste n’était pas vraiment porté sur les paillettes et le profit. Alors comment faire pour transmettre ses valeurs simples et celle du mouvement rastafari dans une production hollywoodienne ?
L’équipe s’est constituée autour de la famille et des proches du chanteur. Avec, à la production, entre autres, Ziggy, cité plus haut, Cedella sa sœur et Rita, la veuve de Bob Marley. Et elle a concentré ses moyens sur l’authenticité plus que sur l’exploit et les effets.
Un choix cohérent qui se ressent clairement à l’écran. Et qui n’empêche pas les acteurs de nous livrer des performances impressionnantes. Parce que One Love reste un film hollywoodien soigneusement préparé.
Un casting en harmonie et des scènes touchantes
La distribution de Bob Marley : One Love suit la même logique. Pas de superstar, mais des acteurs majoritairement jamaïcains et même la descendance directe des musiciens des Wailers.
Le comédien britannique Kingsley Ben-Adir (Peaky Blinders, Barbie) se glisse dans la peau de Bob Marley avec aisance. Qui dit biopic hollywoodien, dit forcément coaching intensif et investissement total des têtes d’affiche.
C’est vrai qu’il y a de quoi être impressionné par les efforts que Kingsley Ben-Adir a dû fournir pour incarner son personnage. Mais ce qui nous transporte vraiment, c’est le feeling entre les acteurs du film. En particulier le couple qu’il forme avec l’intense Lashana Lynch (Rita Marley).
On assiste à quelques moments de grâce. Notamment pendant les scènes de création musicale. En particulier, celle de la conception du morceau “Exodus”. Gros coup de cœur pour la JAGGS Team !


La reggae music, un personnage à part entière de Bob Marley : One Love
Forcément, quand on fait un film sur Bob Marley, il y a du matériel musical à exploiter. Reste à savoir comment bien l’utiliser.
On a tous en tête les refrains catchy du groupe. Ici, comme des petits slogans, ils viennent ponctuer des séquences et apportent du sens sans être envahissants. Tant mieux parce que la musique est souvent présente dans les scènes de concert, d’enregistrement et de création. Et on pourrait vite saturer.
Pour ce qui est des scènes musicales des Wailers et des I-Three, celles-ci sont performées par de vrais musiciens locaux. Certains, comme Aston Barrett Jr, jouent même leurs propres pères.
La musique apparaît sincère et une certaine énergie s’en dégage. Pari réussi.
Chemises, denim, sportswear, des costumes fidèles qui racontent une histoire
Quand il s’agit de nous transporter dans une autre époque, les costumes ont un rôle clé. Toutes les tenues iconiques des musiciens ont été reproduites avec le même souci d’authenticité en utilisant des tissus trouvés en Jamaïque.
Si Bob Marley n’était pas très attiré par la mode, il n’empêche que ses looks délivrent un message et reflètent sa personnalité. Même si ce n’est pas conscient ! Après tout, l’habit fait le moi(ne).
On retrouve avec plaisir ses chemises en toile, denim et patchwork. Ainsi que sa fameuse veste kaki.
Portées de façon simple, avec un jeans en denim clair, elles sont emblématiques du look du chanteur. Mais aussi, plus généralement, du mouvement rastafari qui a l’habitude de s’approprier le vestiaire militaire.
Le goût de Bob Marley pour le sportswear n’a pas été oublié non plus avec des survêtements parfois dépareillés.
Les costumes de Bob Marley : One Love sont évocateurs et fidèlement retranscrits, jusqu’à celui du punk anglais en arrière-plan. Bravo.


Découvrez la bande-annonce du film Bob Marley : One Love
Bob Marley : One Love sort ce mercredi 14 février au cinéma, (le jour de la fête des amoureux).
Un biopic un peu différent et plutôt touchant qui parle finalement beaucoup d’amour. Parfait, donc, pour fêter la Saint-Valentin, après un bon petit resto.