LA NOTE DE LA JAGGS TEAM :
GLOBALE
COSTUMES
Au dernier Festival de Cannes, Martin Provost a présenté, dans la section Cannes Première, “Bonnard, Pierre et Marthe”.
Un biopic où l’histoire du célèbre peintre français et de sa compagne raconte à la fois la comédie de l’amour et de l’infidélité, la vie d’artiste et l’idéal qui peut en naître, un rapport au monde, à la beauté et à la vie.
Mais derrière cet idéal, malheureusement, tout est loin d’être parfait.
Bonnard, Pierre et Marthe : vision intime sur le célèbre peintre
Lorsque l’on évoque Pierre Bonnard, on se remémore évidemment ses magnifiques peintures, riches en couleurs et en émotions.
On ne pense pas forcément à la relation complexe entre Bonnard et sa muse, Marthe.
C’est le parti pris de Martin Provost avec Bonnard, Pierre et Marthe, qui nous plonge au coeur de l’âme de l’artiste et nous permet de mieux comprendre l’homme derrière les œuvres.
Un casting alléchant et un pitch aguichant… au résultat abstrait
Un comble, nous direz-vous pour un maître de l’impressionnisme.
Et pourtant, le film de Provost manque le coche et ne parvient pas à transmettre toute la complexité de l’artiste, son obsession pour la lumière à ses luttes intérieures.
L’alchimie entre Marthe (Cécile de France) et Bonnard (Vincent Macaigne), supposée être la quintessence même de Bonnard, Pierre et Marthe, manque cruellement de sincérité. Voire de réalisme.
Si le film nous rappelle que derrière chaque chef-d’œuvre se cache une histoire complexe, faite de passion, de douleur et de sacrifice, le spectateur s’égare dans de beaux jeux de lumières, certes, mais dans un profond sens de l’abstrait.
Bonnard, Pierre et Marthe , film d'ouverture du WaHFF, le 12 octobre
Le film Bonnard, Pierre et Marthe est diffusé durant le gala d’ouverture le jeudi 12 octobre en ouverture du festival à 20h.
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