Couleurs de l'incendie : Pierre Lemaitre réinventé par Clovis Cornillac et Benoît Poelvoorde

Lemaitre au cinéma
Temps de lecture : 3 minutes
Publié le 17 octobre 2022
Critique du film Couleurs de l'Incendie

LA NOTE DE LA JAGGS TEAM :

GLOBALE

3.5/5

COSTUMES

4.5/5

Couleurs de l’incendie, adapté du roman éponyme, était présenté en avant-première en clôture du WaHFF 2022 par Clovis Cornillac et Benoît Poelvoorde.

Un long métrage un tantinet trop long, mais qui réussit globalement son passage à l’écran malgré les quelques faiblesses classiques d’une adaptation littéraire. 

Analyse.

Couleurs de l'incendie : combat de la féminité dans le Paris des années 20

En février 1927, Madeleine, une riche héritière, doit reprendre malgré elle la tête de l’empire financier de son père. Mais son fils, Paul, d’un geste inattendu et tragique, va la placer sur un chemin tortueux de la ruine et du déclassement. 

Adapté du roman de Pierre Lemaitre (avec l’écrivain lui-même au scénario), Couleurs de l’incendie s’attaque plus ou moins subtilement à la question de la condition de la femme en France, dans les années 20. 

Derrière des figures emblématiques interprétées par Olivier Gourmet, Benoit Poelvoorde ou encore Clovis Cornillac, ce sont bien les personnages féminins qui jouent, discrètement, les héroïnes. 

Léa Drucker, Alice Isaaz et Fanny Ardant, protagonistes assumées, voguent donc dans un univers riche, compromis entre les lettres de Lemaitre et la pellicule de Cornillac. Pour le meilleur, et pour le pire. 

Les couleurs de l'incendie critique

Une adaptation inévitablement longue. Trop longue.

Comme d’autres adaptations avant elle, Couleurs de l’incendie soufre de manière assez inévitable d’une certaine prolixité. 

La richesse du roman originel est en effet complexe à retranscrire. Et, malgré ses 2h15, le (trop) long métrage peine à boucler les différentes intrigues avec style et s’attarde paradoxalement sur d’autres éléments, peut-être moins nécessaires.  

Une autre petite fausse note est probablement celle du ton du film. Tantôt dramatique dans ses actions, tantôt drôle dans sa répartie, Couleurs de l’incendie tangue dangereusement sans prendre de direction claire et perd le spectateur sur la longueur. 

Couleurs de l’incendie demeure un bel essai, mis en images par un Clovis Cornillac passionné par son sujet et par l’auteur. Et ça se sent. 

Le style des années 20 : le sur-mesure business au quotidien

Qui dit film d’époque, dit costumes. Et dans le cas de Couleurs de l’incendie, c’est littéral. 

Tous les hommes de la bourgeoisie, de Poelvoorde à Gourmet, s’habillent avec beaucoup d’élégance en costumes sur-mesure. Une norme à l’époque pour cette classe sociale. 

On retient notamment les costumes croisés de Poelvoorde, certes ancrés dans une fonction de banquier, mais qui n’en respirent pas moins l’élégance. Au même titre que ses cravates en soie, nouées avec style et la pochette de costume à pli “présidentiel”.  

Gourmet a lui son propre style, bien plus élégant que la personnalité de son protagoniste : le costume trois pièces. Avec un gilet qui a d’ailleurs subi, malgré lui, les variations de poids de l’acteur, comme nous l’a conté avec beaucoup d’humour Poelvoorde lors de la présentation du film. 

Par ailleurs, l’ensemble du film jouit d’une belle atmosphère, retranscrite aussi bien par les décors que par les costumes. 

Critique du film Couleurs de l'Incendie

Découvrez le palmarès complet du WaHFF 2022

Hors compétition au Festival du Film Historique de Waterloo, Couleurs de l’incendie participait à une programmation complète alliant Cinéma et Histoire

Pour découvrir le palmarès complet du WaHFF 2022, c’est par ici

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