Ripley sur Netflix : la minisérie grinçante qui ne manque pas d’élégance

Série noire pour nuits blanches.
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Temps de lecture : 4 minutes
Publié le 4 avril 2024
Andrew Scott dans la série Ripley sur Netflix.

LA NOTE DE LA JAGGS TEAM :

GLOBALE

4/5

COSTUMES

4/5

Le célèbre escroc des livres de Patricia Highsmith revient une fois de plus sur nos écrans.

Encore une adaptation du Talentueux Monsieur Ripley ? Tout à fait !

Suspens, mensonges et impostures, la minisérie sort sur Netflix ce jeudi 4 avril !

Ce qui nous fait dire qu’une bonne histoire, c’est comme un bon tube. On peut la raconter encore et encore, elle continue de raisonner.

Sobriété et raffinement pour une série à l'esthétique forte

Nous sommes au début des années 60. Tom Ripley vit à New York, où il gagne sa vie comme il peut, en magouillant. Un riche homme d’affaires l’engage pour raisonner son fils, parti vivre une vie d’artiste en Europe. La mission se complique rapidement pour Tom qui enchaîne les mensonges.

Certes, l’histoire du Talentueux Monsieur Ripley se déroule en grande partie en Italie, mais, on vous prévient, n’attendez pas d’images idylliques de la méditerranée. La minisérie pourrait vous faire voyager au soleil, mais non !

C’est dans un noir et blanc étudié que nous suivons les aventures de Tom Ripley. Un choix qui, associé à une mise en scène sobre et efficace, se concentre sur l’aspect psychologique du récit. L’absence de couleur marque une distance. Un écart d’époque, mais aussi un certain recul. Avec Ripley, nous sommes dans l’analyse.

À la fois ludique et très travaillée, l’esthétique de la série Netflix rappelle des cases de BD savamment composées. Les plans sont purs, le découpageprécis. Avec une économie de moyens bien pensée, le réalisateur Steven Zaillian (scénariste de Le Stratège et The Irihsman) arrive à nous plonger dans une ambiance pesante. Une tension permanente  parfois plus éprouvante que des sursauts, ou un réalisme cru.

Impossible d’être indifférent à son aspect visuel. Le traitement particulier accordé aux images fonctionne très bien pour les 8 épisodes. Le format de la minisérie permet d’explorer un style qui serait probablement trop contraignant pour une série à rallonge.

Andrew Scott, Dakota Fanning et Johnny Flynn dans la série Ripley de Steve Zaillian.
RIPLEY. Cr. Courtesy of Netflix © 2024
Andrew Scott joue le rôle de Tom Ripley dans la série de Steve Zaillian.
RIPLEY. Cr. Courtesy of Netflix © 2024
L'acteur Andrew Scott dans la minisérie Ripley adaptée des livres de Patricia Highsmith.
Ripley Cr. Netflix © 2023
Andrew Scott interprète le Talentueux Monsieur Ripley de Patricia Highsmith.
Photo Credit: Lorenzo Sisti/NETFLIX.
Andrew Scott dans Ripley : une adaptation des romans policiers de Patricia Highsmith.
Photo Credit: Lorenzo Sisti/NETFLIX.

Un héros qui dérange (juste comme il faut)

Le héros des bestsellers de Patricia Highsmith fascine encore, presque 70 ans après la sortie du premier volume. Après Matt Damon (Le Talentueux Mr Ripley) et Alain Delon (Plein Soleil), c’est Andrew Scott (Sherlock, Fleabag) qui s’attaque au personnage.

Il incarne un Tom Ripley cérébral. À l’image de la mise en scène de la nouvelle série Netflix, son jeu d’acteur est sobre. Il arrive à inquiéter, comme à faire rire avec peu de mots, et c’est tout son talent. On perçoit chez lui un univers interne complexe sans connaître exactement ses intentions.

L’étrange lueur dans le regard d’Andrew Scott perturbe ses allures de monsieur Tout-le-Monde. Juste ce qu’il faut pour en faire un sociopathe à l’écran. La tension et l’humour grinçant qui règnent dans ces 8 épisodes doivent beaucoup à son interprétation de monsieur Ripley.

Les costumes de Ripley : comment suggérer la richesse et l'imposture

Comme tout escroc qui se respecte, Tom Ripley est particulièrement motivé par l’argent. La quantité d’escalier qu’on peut voir le héros gravir dans la série pourrait d’ailleurs illustrer son désir d’ascension sociale.

Sauf qu’entre être riche et avoir l’air riche, il y a une différence. Et les costumes sont là pour le rappeler. 

Le noir et blanc limite les informations sur le vêtement, c’est sûr. Mais, là encore, il nous fait nous concentrer sur l’essentiel, comme la coupe et la silhouette générale. La distinction de milieu entre Tom Ripley et Dickie Greenleaf (Johnny Flynn) est visible à travers leurs allures respectives. Et accentuée par un beau jeu d’acteur.

Tout droit sorti d’une prestigieuse université américaine, Greenleaf a un style qu’on pourrait qualifier d’Ivy League (ce qu’on appelle aujourd’hui old money). Ses looks sont composés de pièces intemporelles portées avec décontraction.

Même en s’opposant à son père avec sa vie de bohème, l’argent lui colle à la peau. Parce que tout ça ne tient pas qu’à des cheveux bien peignés ou une jolie montre en cuir. C’est toute une attitude. Et les acteurs en rendent bien compte.

Tom Ripley affiche, quant à lui, une certaine raideur. Même bien apprêté, il n’a pas l’aisance de son compagnon en blouse de peintre. Ni de Marge Sherwood (Dakota Fanning) dans sa chemise en lin. 

Malgré ses efforts, il est toujours en décalage. 

Avec peu de moyen, les costumes en disent long sur les rôles. C’est subtil et cohérent.

Dakota Fanning (Marge Sherwood) et Johnny Flynn (Dickie Greenleaf), dans la série Ripley.
RIPLEY. Cr. Courtesy of Netflix © 2024
RIPLEY. Cr. Courtesy of Netflix © 2024
Les costumes de la série Ripley sur Netflix.
Ripley Cr. Netflix © 2023

La série Ripley sur Netflix le 4 avril

(Re)découvrez les aventures de Tom Ripley en 8 épisodes sur Netflix ! Une minisérie sombre et raffinée dans laquelle on vous conseille de vous plonger sans attendre. 

Pour un petit aperçu de l’ambiance, voici la bande-annonce de Ripley !

Si jamais vous voulez comparer les versions, le film “Le Talentueux Mr Ripley” avec Matt Damon, Gwyneth Paltrow et Jude Law, est disponible sur la même plateforme.

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